NOUVEAU CHEF DE GROUPE | Christian Clément reprend le flambeau d’Hubert Dafflon 

Mardi matin Hubert Dafflon a présidé pour la dernière fois la séance de groupe du Centre. Les applaudissements ont retenti deux fois avec insistance, la première pour remercier chaleureusement Hubert Dafflon, Chef de groupe durant 7,5 ans.

Hubert a été un Chef de groupe à l’écoute des députés, humaniste et avec la rigueur nécessaire à la fonction. Il restera sur les bancs du Grand Conseil, mais passe la main à un autre député. Deuxième acclamation pour féliciter Christian Clément qui reprend la baguette du groupe.

Christian Clément, âgé de 49 ans, marié et papa de deux enfants (15 et 17 ans) est ingénieur diplômé de l’EPFL et a obtenu un EMBA HEG Fribourg. Il occupe le poste de cadre intermédiaire au service informatique des CFF. Il est entré au Grand Conseil lors de cette législature et est actuellement président du Centre de Sarine Campagne. Christian a une vie associative active : ancien président et fondateur de la Fédération fribourgeoise des chorales, co-président du chœur de jeunes Zik’Zag et de l’Association Arconciacum, président de la dernière Fête cantonale de lutte suisse des espoirspour ne citer que quelques exemples. Il a l’étoffe d’un Chef de groupe qui s’engagera à mener ses troupes pour une action politique harmonieuse et au profit des fribourgeoises et des fribourgeois.

LE CENTRE SOUTIENT L’AGRICULTURE | Pierre-André Grandgirard

Par la voix de son député Pierre-André Grandgirard, Le Centre a défendu une motion et un postulat en soutien de notre agriculture. Une motion, déposée par notre collègue Dominique Zamofing et Yvan Thévoz (UDC).

« Les corneilles et les corbeaux freux constituent la onzième plaie d’Egypte, onzième plaie importée sur le plateau suisse ! » s’est exprimé Pierre-André Grandgirard. En effet, ces volatiles sont un bel exemple de biodiversité mal maîtrisée. N’ayant pas de prédateurs, leur effectif augmente inexorablement depuis plusieurs décennies. Ces oiseaux de mauvais augure ont la capacité de mettre à sac une parcelle de semis de maïs ou encore mieux de tournesol en quelques jours. Dans l’attente illusoire d’un produit répulsif efficace et homologué, la solution de prévoir une indemnisation de 350 francs par hectare en cas de nécessité de resemis nous paraît une solution satisfaisante. Le groupe Le Centre a donc souhaité que la présente motion soit acceptée et qu’ensuite le Conseil d’Etat examine les détails de cette indemnisation dans le cadre de la modification de l’ordonnance.

Le groupe Le Centre a ensuite aussi recommandé d’accepter ce postulat « Pour des prix correctes aux familles paysannes » et attend impatiemment le rapport agricole 2024 qui fera office de rapport.

Depuis le début des années 1990, le statut de la famille paysanne moyenne n’a cessé de se détériorer. C’est précisément le souci exprimé par les auteurs dans la rédaction de ce postulat. Notre canton est un grand et performant producteur agricole, production qui engendre une dynamique activité agro-alimentaire de transformation des produits ainsi que d’exportation. Notre collègue, dans son intervention a aussi tenu à sensibiliser le Grand Conseil sur le fait que si la majorité des familles paysannes arrivent tant bien que mal vivre décemment c’est trop souvent au prix d’un travail passionné, acharné et altruiste. La négociation de prix de vente corrects appartient à la défense professionnelle et aux organisations professionnelles sectorielles, organisations, qui elles, doivent se montrer beaucoup plus agressives et intransigeantes. Une intervention étatique, autre qu’une protection douanière renforcée, serait contre-productive et ne ferait qu’occasionner, une fois de plus, une perte d’autonomie supplémentaire de la profession.

LE CENTRE SOUTIENT LA CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE STOCKAGE POUR LE PATRIMOINE | Bernhard Altermatt

Les nombreux musées, bibliothèques, archives et institutions de l’Etat sont dépositaires d’un patrimoine culturel d’une valeur inestimable. Il faut y ajouter les biens conservés dans les châteaux, églises et autres bâtisses historiques de notre canton. « Cet héritage nécessite une protection et une conservation dans les meilleures conditions » a expliqué Bernhard Altermatt, porte-parole de notre groupe sur ce sujet. C’est ce que l’Etat vise avec la construction d’un centre de stockage inter-institutionnel (SIC) pour lequel le Grand Conseil, avec le soutien unanime du Centre Fribourg, vient d’adopter un crédit d’engagement à hauteur de CHF 56 millions. Cet objet fait l’objet d’un référendum obligatoire et passera en votation devant le peuple.

Ce centre accueillera des collections d’une valeur estimée à CHF 700 mio. appartenant au Musée d’art et d’histoire, au Musée d’histoire naturelle, aux Archives de l’Etat, à la Bibliothèque cantonale et universitaire, au Château de Gruyères, au VitroMusée de Romont, au Service archéologique et aux Biens culturels ainsi qu’à diverses institutions tierces. Il contiendra un abri sécurisé selon les standards (et profitant du soutien financier) de la Confédération ainsi qu’une réserve allant de 25 à 40 ans, avec la possibilité d’une extension successive.

L’investissement du SIC sera rentable en moins de 15 ans et permettra à l’Etat d’économiser sur la location d’espaces de stockage externes. Avec sa décision, le Grand Conseil contribue à réaliser un projet dont la nécessité a été constaté il y a bien plus de dix ans. Après un détour via Schmitten et Domdidier, le SIC a trouvé son emplacement à Givisiez, sur un terrain appartenant à l’Etat. Il sera situé à côté d’un bâtiment du Service de l’informatique et des télécommunications avec lequel il développera des synergies en matière de construction, d’installation et d’exploitation.

LE CENTRE VEUT SIMPLIFIER LES PROCÉDURES | Bertrand Gaillard

Notre groupe parlementaire a soutenu en grande majorité la motion « Suppression de l’obligation d’adapter les PAD lors d’une révision générale du PAL » déposée par notre collègue Daniel Bürdel en collaboration avec Bruno Marmier (Verts).

Bertrand Gaillard au nom du Groupe a relevé la pesé d’intérêt entre les vœux des motionnaires de simplifier les procédures et les craintes du gouvernement d’une certaine anarchie nous as astreins à une pesé d’intérêt. Certes l’obligation de mettre à l’enquête les pads lors de l’approbation d’un PAL évite que certaine commune ne fasse pas l’analyse de leur situation. A contrario l’obligation oblige les plus grandes entités à dépose simultanément de nombreuse modification et sature les services. De plus certain PAD sont totalement en adéquation avec les Pal et ne demande pas modification majeure.

L’obligation d’abroger un PAD reste dans l’esprit qui avait prévalue lors de son élaboration. Il est clair que les autorités qui décideraient de ne pas remettre à l’enquête devront assumer leur décision et parfois admettre qu’il n’est pas possible de délivrer un permis par exemple parce que les indices ne seraient pas densifiés.

Les PAD comprennent parfois des répartitions financières et des planifications que les communes désirent maintenir ou renouveler. Cette motion n’empêche nullement cela puisque que chacun est libre de mettre à l’enquête l’adaptation.

LE GROUPE DU CENTRE VOUS ÉCOUTE l Luana Menoud-Baldi

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